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Le Terme "ZOUK" est né à la Martinique, entré dans le langage courant des Martiniquais en 1970, terme créé par le musicien Martiniquais Henri Guédon durant les années 60.
On peut constater sur Youtube plusieurs albums 33 tours de musique Martiniquaise des années 70 , les chanteurs des groupes musicaux Martiniquais employaient déjà le mot "ZOUK" et aussi "ZOUKÉ", comme: Perfecta , Selecta Martinique , Léopards , "Selecta "internacional", Magma, etc, à l'époque le Mot "ZOUK" rayonnait en Martinique seulement en Martinique....le mot Martiniquais "ZOUK" désignait les soirées dansantes organisées chez des particuliers. Existait en Martinique la "ZOUK MACHINE" de Pierre Anexime, qui a été créé avant le groupe du même nom, au début des années 80, Pierre Anexime faisait des soirées dansantes avec sa discothèque mobile nommé: "ZOUK MACHINE" de manière itinérante...Dautrepart: au début des années 80 quand vous parlez de "ZOUK" à un Guadeloupéen en Guadeloupe il vous disait tout de suite que vous êtes un Martiniquais, mais plus maintenant parceque le groupe Antillais KASSAV' a créé son style de musique , et le donner comme nom: le terme Martiniquais: "ZOUK". On dit souvent que Kassav' a créé le "ZOUK", mais la vraie origine du mot , le lieu de naissance du mot "ZOUK" a été souvent volontairement occulté par ces musiciens eux-mêmes dans les interviews !...Alors sachez-le !. ...Cependant le célèbre percussionniste Martiniquais Henri Guédon, indique que dès les années 1960 en Martinique, le mot "ZOUK" faisait déjà référence à des lieux de danse populaire.
Étymologie[modifier | modifier le code]Le Petit Robert donne la définition suivante du mot « zouk » :
« musique et danse très rythmée originaire des petites Antilles années 1970. »
Cependant le célèbre percussionniste martiniquais Henri Guédon, indique que dès les années 1960, le mot zouk faisait déjà référence à des lieux de danse populaire. Le chroniqueur Michel Thimon estime également que le terme zouk désignait à l’origine une sorte de « salle de bal » peu conventionnelle. Au début du XXe siècle, le zouk désigne un bal « chaud »[1] et aujourd'hui encore, on appelle zouk les soirées dansantes organisées chez des particuliers.
Histoire[modifier | modifier le code]Kadans[modifier | modifier le code]La kadans, popularisée par le saxophoniste Haïtien Webert Sicot, jouée par Simond Jurad, les Aiglons, les Vikings, Grammacks et Experience 7 (qui influença beaucoup de musiciens Guadeloupéens) est toujours forte.
En 1980, Pierre-Édouard Décimus, musicien dans un groupe kadans guadeloupéen (Les Vikings) depuis les années 1960 décide avec Freddy Marshall et autres musiciens antillais, d'expérimenter de nouvelles sonorités dans la musique qu'ils ont toujours jouée. Très attaché à la musique populaire de carnaval, Décimus cherche à l'adapter aux techniques musicales modernes. Les deux hommes recrutent aussi Jacob Desvarieux, guitariste de studio confirmé et Georges Décimus (le frère du premier), bassiste, ainsi que d'autres musiciens de cabaret. Le groupe se forme au fur et à mesure. Cette première mouture du groupe rentre en studio en novembre et au début de 1981 paraît le premier album de Kassav, intitulé Love and Ka Dance. À côté de la cadence, un nouveau genre musical est né qui ne fera pas long feu : le zouk béton. Kassav a apporté de nouveaux sons, surtout au niveau des basses, claviers et cuivres donnant à cette musique un air de modernité et surtout de fête, une musique vivante et dansante en somme. Kassav a introduit la technologie du MIDI dans la musique Caribéenne[2].
Le groupe Zouk Machine enregistre en 1989 Maldon (un tube vendu à plus d'un million de singles et resté no 1 des ventes de singles en France pendant neuf semaines). Le groupe composé de Jane Fostin, Christiane Obydol et Dominique Zorobabel, connaît de nombreux succès hexagonaux et reste l'une des références de la musique Antillaise.
Années 1980[modifier | modifier le code]Les années 1980 sont riches en musique aux Antilles. Beaucoup de titres sont des hits mémorables : le hit Zouké interprété par le Guadeloupéen Patrick Saint-Éloi en 1984 et d'autres tubes comme Pa bizwen palé interprété par Jocelyne Béroard, Patrick Saint-Éloi et Jean-Philippe Marthély, Bel kréati chanté par Jean-Philippe Marthély et surtout le Kolé séré chanté en duo par Jocelyne Béroard et Philippe Lavil (Disque d'or en France). Patrick Saint-Éloi a également chanté d'autres tubes marquants comme Darling, West-Indies, Rèv an mwen, À la demande, Lésansyèl, O la ou yé, Choisi, Filé zétwal et Mizik ; en duo avec Jean-Philippe Marthély, Pazapa, Bizness et Mistè la vi a.
Par la suite, d'autres tubes ont marqué les années 1980 comme :
Avec Kassav et Zouk Machine, le son neuf des instruments électroniques participe à l'essor du zouk aux Antilles et en métropole.
Années 1990[modifier | modifier le code]Deux groupes de zouk se distinguent durant cette période : Kwak et Taxi Kréol de la Martinique. Ils se produisent régulièrement en live et obtiennent rapidement le succès. D'autres groupes évoluant aussi en live se forment (le playback est peu à peu délaissé).
Les tubes des années 1990 sont : Kobay de Jean-Philippe Marthély, Bay chabon, Beso, Fabiola, Ki jan ké fè de Patrick Saint-Éloi, Séré mwen, Komparéson, mennen mwen, Manjo de Kwak, Avan loraj et Foli kanel de Taxi Kreol, Cigarèt, Héros, Un homme de Jean-Michel Rotin, On ti Dousè, Romantik, Mister Radio, Nuit de Miel de Tatiana Miath, Karamel de Gilles Floro, Marie, Somnifè d'Edith Lefel, Natirel de Sonia Dersion, Avoué, San vou de Leïla Chicot, Pran plézi de Pascal Lanclume, Lettre de Fabrice Servier, Atirans de Jérôme, Chéri mwen de Chris Lovard, Tourment d'amour, Love story d'Eddy Marc, Voilà pourquoi d'Orlane, etc. Harry Diboula (avec ses tubes Mise au point et Tu me manques) va aussi marquer cette période. Il réalise après Kassav et Zouk Machine la plus grosse vente d'albums aux Antilles (avec l'album Classe affaire vendu à 70 000 exemplaires). C'est une performance notable pour un artiste qui n'est pas produit par une major de la production musicale française.
Le son change, les cuivres disparaissent des morceaux antillais qui sont moins rythmés, mièvres et plus langoureux. De nouveaux talents antillais émergent, comme Patrick Benoit, Leïla Chicot, Richard Birman, Sonia Dersion, Jocelyne Labylle, Thierry Cham, Claudy Siar, Orlane. En 1995 et 1996, le groupe Fuzion et ses deux complices Richard Birman et Alex Catherine sortent deux albums qui connaîtront un énorme succès : Nuit bleue et Vérité cachée (ces albums se vendent à des milliers d'exemplaires). Le groupe Fuzion avec ses tubes Absence, Kupidon, La leçon, Vérité cachée et Nuit bleue va s'imposer avec sa « light kompa » qui fera de nombreux émules en Guadeloupe et en Martinique jusqu'à la fin des années 1990. Puis sur l'album Réal Limit1 (paru en 1998), il y aura d'autres tubes comme Femmes, Nou Bizwen, Konté mwen, Bay et Léon.
Le zouk Love dont le rythme est de plus en plus langoureux est en perte de vitesse en France et en Europe. Seul des groupes ou artistes comme Kassav, Zouk Machine, Francky Vincent et Tanya Saint-Val arrivent à pénétrer le marché national. Par exemple, en 1991, le titre Tropical sur l'album Soul Zouk de Tanya Saint-Val est au Top 50 (hit-parade français) pendant quatorze semaines. En 1995, l'album Fruit de la passion de Francky Vincent est vendu à 400 000 exemplaires en France (disque de platine).
Années 2000[modifier | modifier le code]Après l'euphorie des années 1980 et la perte de vitesse des années 1990, des artistes tels que Thierry Cham, Slaï, Médhy Custos, Jane Fostin, Les Déesses et Perle Lama parviennent de nouveau à se classer en bonne position dans les hits nationaux. Slaï est en 2005 disque d'or en France avec son album Florilège vendu à 300 000 exemplaires et les titres Flamme, La dernière danse et Après la tempête vont figurer en bonne position dans les hits nationaux.
Le zouk de la nouvelle génération réussit de nouveau (avec un rythme proche du kompa haïtien) à intéresser le public français. Mais face à la concurrence du rap, du R'n'B, de la salsa et surtout du kompa, le zouk a encore du mal à se faire une place sur le marché du disque en France et en Europe. L'engouement des années 1980 avec Kassav et Zouk Machine ne se retrouve plus. Autre changement important, c'est l'apparition du français dans les chansons et aujourd'hui, la plupart des artistes chantent en français et délaissent un peu le créole. Le zouk des années 2000 contrairement à celui des années 1980 est moins rythmé avec la disparition des cuivres. Certains nostalgiques[Qui ?] se plaignent de cette évolution du zouk love qui devient moins dansant et monotone. Durant les années 2000, quelques titres vont réussir à se positionner dans les hits nationaux (France), il s'agit de : Océan de Thierry Cham, Flamme, La dernière danse, Après la tempête de Slaï, Pas de glacede Jane Fostin & Médhy Custos, Laisse parler les gens, Ma rivale sur la compil Afro-Zouk Dis l'Heure de Zouk, Emmène-moi, Aime-moi plus fort de Perle Lama, Elles demandent, Ne dit à personne, Les divas de Médhy Custos et On a changé des Déesses, Ancré à ton port de Fanny J. La décennie révèle de nouveaux artistes tels que Orlane, Princess' Lover, Perle Lama, Celia Guitteaud , Custos, Slaï, Patrick Andrey, Christiane Valejo, Soumia, Laury, Jean-Marie Ragald, 2 Wayz et Fanny J.
Années 2010[modifier | modifier le code]À partir de 2010, le zouk est plus léger. De nouveaux talents apparaissent comme Fanny J, Jean-Marie Ragald .
Zouk love des Antilles françaises[modifier | modifier le code]Le zouk love est caractérisé par un rythme plus lent. Il s'agit de chansons d'amour pour la plupart des morceaux : les textes parlent souvent d'amour et de problèmes sentimentaux. La proximité entre les deux partenaires de danse est totale, on parle de kolé séré, les mouvements sont lascifs. Patrick Saint-Éloi a produit beaucoup de tubes à succès tels que Darling, Plézi, H2O, West-Indies, Rèv an mwen et Zouké. Il interpréta en duo avec Jocelyne Béroard, Pa bizwen palé. Jean-Philippe Marthély eut du succès avec ses tubes Bel Kréati, Pazapa et Lanmou sé pa djendjen. Mais c'est Jocelyne Béroard avec son tube Kolé Séré en duo avec Philippe Lavil (Disque d'or) qui a permis à toute la France de découvrir cette musique. Le single Kolé séré a été vendu à plus de 500 000 exemplaires en France.
Quelques tubes de zouk love des années 2000 :
Le zouk béton est le zouk original (un mélange de gwo ka, calypso, biguine, rythmes Africains et kompa ou kadans), très rythmé, en créole et qualifié de Voyé Monté (qui bouge beaucoup). On trouve ce rythme notamment dans les chansons de carnaval. Le zouk béton se danse généralement sans partenaire. Le zouk béton a perdu sa popularité durant les années 1980.
Le groupe Kassav' popularise le zouk béton durant les années 1980 avec des tubes tels que Zouk la sé sèl médikaman nou ni, Ayé, Hawa, Chiré, Djoni, Banzawa, Mwen malad aw, Ki nom manmanw, Syé bwa, Ba nou zouk la et Zioum tube de carnaval chanté par Jean-Philippe Marthély. Sadi Lancréot connaît aussi un grand succès avec son tube Simao, titre très populaire et premier au hit parade de toutes les radios locales. Frédéric Caracas et son groupe Zouk All Stars popularisent également le zouk béton avec leurs tubes Vini et Chiraj. D'autres morceaux comme Mi chalè, Zouk à gogo de Tanya Saint-Val et Son la ri, Kay manman de Jocelyne Béroard ont été des tubes.
Kompa zîle[modifier | modifier le code]Vous pouvez aider en ajoutant des références ou en supprimant le contenu inédit. Voir la page de discussion pour plus de détails.
Le kompa zîle (mélange de kompa love, du twoubadou haïtien et d'un peu de rara) est considéré comme la troisième forme du kompa (avec ses deux variations : le kompa zîle original, dit kompa zîle direct et le kompa zîle lent, dit kompa zîle love). Il est venu concurrencé le zouk avec les mêmes sonorités de guitare (jusqu'à rendre l'identification difficile entre le Kompa zîle et le zouk). Mais il s'est également différencié avec l'ajout des sonorités de la cloche du kompa et du ti bwa du troubadour haïtien. Des artistes comme Alan Cavé (du groupe Zin) ou T-Kabzy jouaient du kompa zîle mais aussi des musiciens étrangers comme Elizio, Jim Rama, Milca, et beaucoup d'antillais. Les instruments qui composent une formation de kompa zîle sont : la guitare mélodieuse ou le banjo, la guitare basse, le ti bwa, la cloche, la batterie, la trompette, le saxophone, le tambour, la conga etc.
Rapport avec la musique africaine[modifier | modifier le code]L'influence de la musique africaine a été fondamentale. L'orchestre marquant, vers la fin des années 1960 aux Antilles, était un groupe composé d'Africains, les Ryco Jazz, dont les modèles musicaux (rumba zaïroise et autres rythmes urbains) allaient servir de base aux nombreuses copies antillaises plus ou moins heureuses qui se succédaient. La lente évolution devait d'abord se faire en simplification rythmique et mélodique, puis à nouveau en enrichissement rythmique, mélodique et aussi instrumental, jusqu'à la sophistication orchestrale des dernières productions de Kassav'. Les Ryco Jazz comme leur nom l'indique tenait plus du quartet de jazz que du grand orchestre de variété.